Fatigue chronique : une origine génétique enfin révélée par la science

Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg ont identifié des marqueurs génétiques liés à la fatigue chronique, confirmant pour la première fois que ce syndrome a une base biologique. Une découverte qui pourrait révolutionner sa prise en charge et mettre fin à des décennies de scepticisme.

Une avancée majeure pour la reconnaissance de la fatigue chronique

Longtemps considérée comme un trouble psychologique ou une conséquence du stress, la fatigue chronique vient d’être réhabilitée par la science. Dans le cadre du projet DecodeME, les chercheurs ont analysé l’ADN de plus de 27 000 personnes, dont 15 000 patients, et ont repéré huit régions génomiques associées à la maladie. Ces zones sont impliquées dans le système immunitaire et le système nerveux, suggérant une prédisposition génétique.

Pour le professeur Chris Ponting, qui a dirigé l’étude, ces résultats marquent un tournant : « Cela valide ce que les patients affirmaient depuis des années : leurs symptômes ont une origine biologique. » Ces conclusions rejoignent celles de l’Université d’Oxford, où l’équipe de Beata Godlewska a mis en évidence des anomalies cérébrales et musculaires chez les personnes atteintes.

Des preuves biologiques indéniables pour la fatigue chronique

Au-delà de la génétique, les scientifiques ont observé :

  • Un excès de lactate dans le cortex cingulaire antérieur (zone clé pour la régulation émotionnelle et cognitive), signe d’un dysfonctionnement mitochondrial affectant la production d’énergie cellulaire.
  • Un déficit en carnosine dans les muscles, expliquant la fatigue extrême post-effort, symptôme caractéristique du syndrome.

Ces découvertes permettent aussi de distinguer la fatigue chronique du Covid long, qui présente des marqueurs cérébraux différents (comme une baisse de choline).

Quelles conséquences de ces avancées pour les patients ?

Ces avancées ouvrent la voie à :

  • Un diagnostic plus précoce et précis, réduisant l’errance médicale.
  • Des traitements ciblés, adaptés aux mécanismes biologiques identifiés.
  • Une meilleure reconnaissance par le corps médical et la société.

Avec 67 millions de personnes touchées dans le monde, la fatigue chronique représente un enjeu majeur de santé publique. Ces recherches pourraient enfin permettre une prise en charge adaptée, fondée sur des preuves scientifiques solides, et non plus sur des présomptions psychologiques.

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